Par Mots et par Vies

La famille d'à côté.

A notre grand étonnement, ceux qui nous ont reçu, de par leur "travail" en France, sont dans leur village, parmi les plus riches, "les notables". Fiers de leur maison, de leurs"amies françaises", ils n'avaient guère envie de nous voir fréquenter leurs voisins, beaucoup plus pauvres. Nous étions là, pour eux, à eux. Cette situation a été pour moi pénible, même douloureuse, j'ai eu du mal à m'affranchir.

Pourtant, très vite Ioana, sa grande soeur Pamela, leur maman, les triplés, Alex et Florin m'ont beaucoup touchée. Leur maison composée d'une seule pièce, avec un sol en terre battue, sans eau, ni électricité, la crasse et pourtant leur désir de rencontre, d'être pris en photo, leurs sourires, leurs demandes aussi, leur présence quotidienne à nos côtés sans jamais trop osé s'approcher franchement, tout cela m'a profondément bouleversée. Ils ne parlaient pas français bien sûr, notre mode de rencontre était le regard, le sourire, les gestes, les bisous de la maman quand je leur ai apporté des vêtements...



03/10/2011
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Ces blogs de Politique & Société pourraient vous intéresser

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 27 autres membres